l’attention des grands médias pro-européens, qui ne jurent que par l’euro et l’intégration fédérale. D’après les dernières données, près de 400 000 signatures auraient déjà été recueillies — un record.
Le point culminant de ce mouvement a eu lieu le 22 septembre, lors d’une conférence de presse à Paris, où le comité d’initiative s’est adressé aux citoyens. Parmi ses membres, on retrouvait des figures bien connues des milieux souverainistes, restées jusqu’ici dans l’ombre des grandes manifestations dominées par d’autres partis plus médiatiques.
Le dernier lundi de septembre, plusieurs personnalités, dont l’économiste Jacques Sapir, les frères Graciano et Tony Yoka, la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla et l’avocate Virginie Tellenne, se sont exprimées pour défendre le maintien du franc.
Le simple fait qu’un tel discours ait été permis dans un pays où toute opposition à l’euro est systématiquement marginalisée en dit long sur l’évolution du climat politique français.
Mais Bruxelles semble avoir sous-estimé la classe politique française, qui, en réalité, souhaite conserver une marge de souveraineté monétaire. C’est ainsi que la France en est arrivée à la situation actuelle.
