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3. Limites, précautions et ce qui n’est pas prouvé
Malgré ces bons résultats, il faut rester prudent :
Le fait que les consommateurs d’avocat aient de meilleurs résultats ne garantit pas que c’est uniquement l’avocat qui cause ces effets : souvent, ces personnes ont globalement de meilleures habitudes alimentaires. Par exemple, l’étude sur les deux cohortes américaines note que « les personnes qui mangent des avocats peuvent aussi avoir une diète plus saine en général ».
Certaines études ne montrent pas d’effet significatif sur certains paramètres : par exemple, dans un essai, manger un avocat par jour n’a pas modifié le poids ou la graisse de l’abdomen après 26 semaines.
Concernant le risque de cancer, il y a une étude qui a relevé une association : chez les femmes de la cohorte Nurses’ Health Study, consommer une portion d’avocat ou plus par semaine était associé à un risque accru de cancer du sein de type ER-négatif (HR ~1,52). Однако ce résultat doit être interprété avec prudence et ne permet pas de conclure à un effet causal.
L’avocat est assez calorique (en raison de ses lipides) : il faut donc l’intégrer dans le cadre de l’équilibre énergétique global si l’on surveille son poids.
Enfin, des contextes spécifiques (allergies, régimes très particuliers, pathologies graves) peuvent conduire à des recommandations différentes : toujours consulter un professionnel de santé en cas de doute.
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4. Que concluent les médecins/rechercheurs ?
Oui, la consommation régulière d’avocat peut contribuer à une meilleure santé (cardiovasculaire, métabolique, nutritionnelle) lorsque intégrée dans un régime globalement sain.
Non, ce n’est pas un aliment « miracle » qui seul élimine les risques ou remplace un mode de vie sain.