La comparaison avec d’autres régimes provoque des tensions. Oui, Jacques part plus tôt. Mais son métier a impliqué une vigilance extrême, des nuits sans sommeil et une organisation familiale compliquée. Pendant que d’autres profitaient des réveillons, lui surveillait les rails glacés. Sa retraite, il la considère comme un équilibre après tant d’efforts.
Aujourd’hui, Jacques profite enfin de ses matinées sans alarme à 4h. Il jardine, retrouve ses petits-enfants, prend le temps d’une vie normale. Derrière les polémiques, son témoignage rappelle une réalité simple : la retraite d’un cheminot ne se résume pas à des chiffres. C’est le reflet d’une carrière entière, souvent méconnue.